Avec Kenya

Zelda arriva sur la plage, elle se parqua dans les dunes, et fit descendre Kenya, sa chienne.

Elle la tena par son collier car Kenya tirait déjà pour aller courir.
Zelda claqua la porte, ferma la voiture

*Personne sur la plage?*

Elle regarda aux allentours

*C'est bon...*

-Va-y !

Elle lacha Kenya qui commença a courir comme une folle sur la plage. Zelda marcha tranquillement vers le milieu de la plage.

Kenya ayant fait 3 fois la plage de long en large, plongea dans l'eau.

-Kenya non il fait trop froid..!

Mais la chienne était déjà trampée

-Je vois, après tout, fait comme tu veux !

Kenya recommença a courir.

En ce beau dimanche après-midi, Julie sorti avec Gao, son chien, un beau nordique rouxe et blanc. La vétérinaire avait vraiment la flemme d'aller à la plage en 4x4. Alors, elle mit sa tenu de moto, qui était bleu, ses grosses chaussures et rajouta une écharpe, car il faisait quand même froid. Julie mit son casque, ses gantys et monta sur sa moto. Gao, impatient attendait dehors. Ne voulant risquer la vie de son chien, Julie décida d'aller à la plage sans prendre de route précise, ce qui ralongeait le tout.

Julie sorti sa moto de son garage, puis la fit chauffer. En attadant, elle ferma sa mainson à clef. Enfin, elle monta sur sa belle KTM bleue et filla tout droit. Gao la suivait à côté et parfois derrière lorsque Juile se faisait plaisir en frôlant les 200km par heure. Heuresement, elle s'arrêtait souvant poru attendre son chien. Arrivée non loin de la plage, julie baissa le rythme de sorte à rouler à côté de son chien. Julie et Gao arivèrent sur la plage. La moto vola sur la légère bosse, tandis que Gao se rua dans l'eau.

Zelda ne remarqua pas Julie.

Zelda marcha de plus en plus jusqu'à avoir les mollets à moitié dans l'eau. Bien que l'eau était gelée, Zelda ne semblait pas broncher de la froideur de l'eau. Et resta sans mot dire en fixant l'horizon.

La vétérinaire roula doucement, jusqu'à atteindre l'eau salée de la mer. Là, elle accéléra, se mettant en suspension sur sa moto. Ju' se rassit et accéléra. Elle passa à côté d'une femme en l'éclaboussant. Cependant, Julie ne la vit pas à cause de la vitesse. Mais Gao lui la vit. Le nordique roux et blanc se jeta sur la chienne pour la plaquer au sol et ainsi la dominer. Le husky croisé Laïka se it à aboyer fortement, et grogner comme s'il allait la dévorer. Ju' quand à elle était déjà loin, roulant toujours tout droit dans l'eau pour ne pas s'enfoncer dans le sable mou. Au bout de la plage, La vétérinaire fit demi tour, ne se doutant pas que Gao était en plein exercice de soumission.

Zelda vit Kenya se faire sauter dessus par un chien qui grognait

-HE !!!

Zelda arriva en courant, poussant l'autre chien violament pour retirer sa chienne qui était la gentillesse incarnée. Zelda regarda Julie d'un regard très noir, pris son chien au collier et alla a sa rencontre, pas contente du tout.

Gao le prit très mal de se faire pousser comme cela. Il mordit la main de Zelda, grogannt de plus belle. Ju' apperçu la scène, de loin. Elle fronça les sourcils et accéléra, pour arriver le plus vite possible près de son chien qui allait spurement se faire un steck de la directrice ^^. La vétérinaire arrêta sa moto et son moteur. Elle la plaça sur la béquille latéral pour se ruer sur son chien. Gao se débattait rageusement. Il n'aimait pas les colliers et en plus on le tenait ainsi. Ju' s'avança vers Zelda, mécontente.

-Lâchez mon chien !!

Zelda passa un vague regard sur sa main, peu sensible a la douleur , regarda Julie droit dans les yeux et eleva le ton

-Votre chien ! Parlons en ! Il est agressif envers les autres chiens et les humains, un chien parreil on le tien en laisse !!! Je suis trop laxiste, j'aime trop les animaux, mais là s'en est trop ! Premier avertissement, au troisième, je ne veux plus croiser ce chien nulle part !!!!

Zelda regarda le chien, triste des ses paroles, et remit la cause sur Julie

-Mais qu'avez-vous?! Votre chien est agressif, votre cheval est constament en défense envers vous et dangeureux.. Mais que leur faites-vous?! Je ne veux même pas le savoir, sachez que je suis loin d'etre contente et que je vous tiendrais à l'oeil de très près !!!

Zelda lacha le chien, Kenya s'était cachée derrière Zelda.

L'ombre d'un vieux hêtre du parc se déforma, s'étirait horizontalement pour finalement représenter un homme. Alexandre apparut, devancé de son ombre, et planta un regard perçant sur les deux femmes et leurs animaux. Il avait assisté à la scène, assis derrière son hêtre, plongé dans son bouquin sur la psychologie des serial killers, et comptait bien venger Zelda à sa place puisque celle-ci semblait être trop gentille que pour réagir en conséquence.
Alexandre, dès qu'il l'avait aperçue, avait ressenti une profonde aversion pour cette femem qui pourtant était vétérinaire, créant un certain point en commun entre eux. Vétérinaire ou non, cette femme représentait presque toutes les caractéristiques qu'il ne supportait pas.
La méchanceté. La vantardise. L'orgueil. L'agressivité. La débilité.

D'un pas calme, l''infirmier s'approcha d'eux sans un mot, tenant son livre dans une main, l'autre étant plongée dans la poche de son long manteau noir qui lui donnait une allure de dandy. Le chien grognait. Sans un regard pour Julie, Alexandre abattit son livre sur la tête du chien qui le regarda avec surprise et sortit ensuite sa main, dont les doigts serraient une seringue, de sa poche. d'un geste vif et avant que l'animal n'ait pu lui bondir dessus, le jeune homme planta l'aiguille sous la fourrure de l'animal qui s'affala sur le fland un quart de seconde après.
Alexandre sourit, croisant le regard de Julie, satisfait.

-Morphine.

Zelda ne dit rien, prise sous le choc de ce qui s'était passé. Pourtant satisfaite, elle ne montra aucun signe, mit appart ses yeux grands ouverts fixant le chien couché par terre. Quelques secondes après, elle releva le regard vers Alexandre, le regardant droit dans les yeux, essayant de lui faire passer toute sa gratitude, sans pour autant le montrer à Julie.

Elle détacha son regard de celui d'Alexandre, car Kenya, sa chienne golden retriver, était couchée par terre, la tete posée entre ses pattes, pleurant, toujours appreurée de son attaque par l'autre chien.

Alexandre se doutait qu'une femme impulsive et agressive comme l'était Julie Desprès réagirait avec violence, sûrement en le frappant... Ou même en tentant de l'écraser sous les roues de son engin à pollution. C'était selon son imagination.
Lui, n'en n'avait cure; il possédait toujours une autre seringue sur lui. Ca avait du bon d'être infirmier.

Il croisa le regard de Zelda et y décela une note de soulagement. Il lui rendit son regard qui était censé dire "Il n'y a pas de quoi" et saisit la main que le chien rendu sauvage par sa mauvaise éducation avait mordue.
Rien de bien grave. Il faudrait cependant désinfecter avec le plus grand soin car la bave de chien n'est pas ce que l'on pourrait qualifier de très pur.

Zelda detacha son regard de Kenya lorsque Alexandre prit sa main pour l'examiner.

Kenya, voyant qu'il n'y avait plus de danger, releva la tete et regarda Zelda de ses yeux profonds, la chienne avait un attachement terrible pour Zelda et observait le moindre de ses mouvements en permanance.

Zelda n'osa plus regardé Julie et préféra regarder en direction de Kenya, Alexandre ou tout simplement le sol.

[ Hum... Pas d'accord ! Après le coup Gao t'aurais sauté dessus !! Et puis, tu as souvant des seringues de morphine sur toi ?! Personnellement, moi pas... Snif', suis-je obligé de répondre ? ]

[Oui. RPG libre. Puis, les infermiers sont autorisés a avoir cela sur eux, et Alexandre incarne un personnage spécial. Tout est possible]

[Estime-toi heureuse que sa cible ne fut pas ton personnage.. Enfin. je suppose que l'on ne peut pas tuer les personnages des autres. Dommage, ça m'aurait bien plu.]
[Alexandre ne se promenait pas par hasard avec des seringues dans les poches...]

[ OOOOH, le HS ! Stop SVP ! Si plainte, S'adresser a la zone de FLOOD !!!
Kris-Modo ]

[

, mon pauvre Gao... ]

Julie lança un regard noir à Zelda. Mais un homme s'approcha du chien, le frappant et lui faisant une injection. Gao tenta de lui sauter dessus, mais la morphine avait déjà passé par le coeur, qui ralentissa... Le niordique roux tomba à terre, comme mort. Ju' étouffa un cri et s'approcha de son chien. Il était vivant... Ju' regarda Zelda.

-Mon chien est un dominant. Si vous ne l'aviez pas touché il ne vous aurait pas mordu et il n'aurait jamais attaqué votre chienne. Quand à mes chevaux, cela me regarde !! J'ai récupéré Black Gold pour le sauver. C'était un Pur Sang de course et puis bref, se sont mes chevaux !! Je ne les frappe pas, je les aime et les sorts tous les jours !!! Tout comme mon chien. Et vous...

Julie se retourna vers l'homme et lui envoya un coup de poing de le nez. Puis, elle les ignora et prit son chien dans les bras. Ju' monta sur sa moto et posa le chien sur ses genoux et partie...

-Ne vous inquietez pas, je n'ai pas eu besoin de le toucher que pour qu'il s'attaque à ma chienne !

Elle vu le coup de poing partir et se sési par une sorte de cri, saisie, elle ne dit plus rien, regarda s'éloigner Julie, Zelda se retourna vers Alexandre, inquiète

-Ca va..?

Alexandre, relâchant la main de Zelda, tourna son regard bleu vers Julie haussant un sourcil faussement interrogateur quand celle-ci lui décocha un coup de poing en pleine figure. Il n'esquiva même pas. Il s'y était attendu.
Il hésita un instant à lui vouer le même destin qu'à son chien puis se calma; il finirait par attirer des ennuis à la directrice qui en avait déjà assez ainsi se remémora-t-il en pensant à ses conversation téléphoniques. L'infirmier regarda d'un air indifférent Julie Desprès partir sur sa moto dans un nuage de puanteur et effleura de ses doigts ses lèvres hors desquelles un mince filet de sang s'échappait. Il contempla le sang perler sur sa main avec une certaine admiration et le lécha machinalement, oubliant qu'il aurait pu choquer Zelda.
-Sans problèmes.

Zelda observa Alexandre pendant ce cours instant, elle l'apreciait tout particulièrement. En effet, en tant que psychologue, c'était à ce jour la seule personne qu'elle n'arrivait pas a cerner.
Kenya était encore plus applatie au sol, tramblotant des scènes qu'elle venait de voir

-Le mieux n'est-il pas de rentrer à Horseland? Je suis en voiture. On est qu'à 5 minutes des écuries et de votre infirmerie pour vous soigner..

Zelda fuyant à tout prix les scènes réelles de violance, elle s'inquiètait beaucoup.

Alexandre observa vaguement les alentours. Le soleil commençait déjà à tomber, faisant étinceler la neige d'une douce lumière chaude. Il aimait la neige. Elle était pure. Blanche. Un peu comme Amarellis.
Zelda lui parla à nouveau et le sortit de ses divaguations. Il planta son regard pâle dans celui de la jeune femme qui semblait tenter de le déchiffrer. Il avait tellement vu cette expression chez le spersonnes qui l'appréciaient mais ne le comprenaient pourtant pas. Il lui adressa une esquisse de sourire. Elle le voyait différemment de la plupart des gens. Pas comme un monstre, pas avec appréhension. Elle admettait simplement qu'il soit différent et l'acceptait ainsi.
-Ce serait plutôt vous qu'il faudrait soigner.

Il se détourna et se dirigea d'un bon pas vers la sortie du parc.

Zelda ne sentait plus la douleur, elle était pour elle en général ephemere. Enfin, cela aussi, était une conséquence du passé, qu'elle souhaitait oublié. Elle suivi Alexandre a la sortie du parc, Kenya suivant gentillement et discretement Zelda a côté d'elle.

Arrivée dans la ruelle, où le 4x4 de Zelda était parqué. Elle l'ouvrit, fit monter Kenya dans le coffre, et monta elle même siège conducteur, attendant que Alexandre s'installe en voiture.

Ils sortirent tous les trois du parc dans un silence seulement interrompu par le bruit de chaussures et de pattes s'enfonçant dans l'épais manteau blanc. Alexandre, ne sachant où se trouvait la voiture de Zelda et ignorant complètement à quoi elle pourrait ressembler, ralentit discrètement le pas pour le régler sur celui de la jeune femme qu'il suivit.
Un 4x4. L'infirmier n'aimait pas vraiment ce type de voitures mais il ne fit aucun commentaire et ouvrit la portiaire côté passager tandis que Zelda installait sa chienne à l'arrière.
N'ayant pas l'habitude d'attacher sa ceinture, l'idée ne lui vint même pas en tête et il attendit dans un silence qui lui était familier que Zelda démarre, le regard braqué droit devant lui.

Zelda démara, elle ne prit même pas la peine de vérifier les cintures, pour la distance à parcourir, de tout façon..
Elle démara, ayant l'habitude d'avoir une conduite rapide, sorti rapidement de sa place de parking, prit directement la route menant à Horseland.

A un feu rouge, elle descendit ses vitesses jusqu'au point mort, jettant un coup d'oeil sur le visage d'Alexandre, ayant toujours la crainte du pire vis-à-vis des conséquences du coup de poing.

Alexandre ferma quelques secondes les yeux, et appuya la tête contre son siège. Il n'aimait pas les 4x4 mais adorait la vitesse. Il regardait d'un air songeur le décor qui filait à toute allure à travers la vitre, les sourcils froncés.
La voiture s'arrêta brusquement, feu rouge. Il sentit le regard de Zelda posé sur lui et tourna la tête vers elle, elle semblait inquiète de sa santé.
-Il me faut plus qu'une petite vétérinaire pour me démonter, tenta-t-il de la rassurer sans aucun sourire pourtant.

Zelda sourit, rassurée et amusée

-Je suis heureuse de voir que vous allez bien..

Le feu passa au vert, elle reanclancha ses vitesses. Elle replongea son regard sur la route

-J'avoue éviter au plus possible la violance physique, à vrai dire, elle me fait peur. C'est la raison de mon inquiètude si forte.

D'une voix blanche, il répondit comme si son esprit était absent, plongeant à nouveau son regard à travers sa fenêtre, la tempe appuyée contre la vitre.
-Je peux comprendre.
Il laissa quelques secondes de silence s'installer puis ajouta nonchalament:
-Personellement je préfère la souffrance physique à la souffrance psychologique.
Il abandonna l'observation de paysage et jeta un coup d'oeil à Zelda qui était absorbée dans sa conduite.
-Chacun sa perception de la douleur.
Il sourit de son sourire étrange qui créait une petite fossete dans sa joue gauche.

Zelda ralenti pour tourner vers la droite et reprit une vitesse constente.

Dans son tournant, elle regarda Alexandre, lui sourit egalement, passant sa main dans ses cheveux pour finalement s'acoudé sur le rebord de la fenetre, ne repondit pas pendant un moment puis reposa sa main sur ses jambes, position initale.

-Ce n'est pas faux. Malheureusement, parfois la violence physique engendre une souffrance psychologique. Du moins, c'est mon cas.

Aïe. Terrain dangereux.
Alexandre ne désirait ni blesser Zelda, ni paraître curieux mais il avait toujours été très intéressé par les histoires de ses connaissances et tout particulièrement lorsque celles-ci s'avéraient peu ordinaires.
Zelda ne semblait pourtant pas très émotive en y ayant fait allusion. Ce n'était là qu'un masque, une façon de se protéger, l'infirmier le devinait aisément.
Préférant être explicite que touner hypocritement autour du pot, il fut direct:
-Une personne vous battait ?

Zelda ne detourna pas le regard de la route, le regard vide, son sang ne fit qu'un tour aux paroles de Alexandre, elle ferma 1 seconde les yeux, respira et les rouvris

-Oui.

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